jeudi 21 juillet 2011

De Montpellier à Carcassonne

Jeudi 21 juillet 2011, Carcassonne :

J'ai quitté Manosque hier, accompagné de Polly et Johnny que j'ai emmené à l'aéroport de Montpellier. J'ai passé un bon moment en leur compagnie même si nous avons eu quelques difficultés à communiquer. Je profite de mon passage pour visiter un peu la ville. Après avoir fait un tour dans l'Odysseum, gros centre commercial à l'entrée de la ville, je prend le tram pour le centre-ville. Je suis assez impressionné par le nombre de bâtiments récents ou en construction le long de la voie : la ville semble en plein développement.


Je m'arrête place de la Comédie, espace centrale de la ville. De là, on accède au centre commercial du Polygone, sorte de mini Part-Dieu, au Corum, grand centre de congrès et à la vieille-ville. Je monte d'abord sur le belvédère du Corum d'où on peut observer l'ensemble de la ville et notamment la Porte du Pila Saint Gely, ancien passage des pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle qui souhaitaient entrer dans la ville et donc franchir la "Commune de Clôture", l'enceinte fortifiée qui entourée la ville au Moyen-Âge. J'arpente quelques heures les petites rues de la vieille-ville, fort agréable, avec ses nombreuses boutiques et petites places ombragées abritant restaurants et terrasses de cafés.






Puis je retourne en direction de l'Odysseum, où je fais quelques emplettes, trois fois rien, juste un ordinateur et un sandwish, avant de reprendre la route. Ayant envie de voir la mer, je roule en direction de Palavas-les-Flots. Ma petite promenade dans la ville me rappelle des souvenirs d'enfance : la lagune, la vogue à l'entrée de la ville, le camion qui annonce le toro-piscine dans les arènes le soir, le canal et ses bateaux bordé par les boutiques et les restaurant à touristes... tout cela n'a guère changé.














Je poursuis finalement ma route vers l'ouest et me perd un peu avant de trouver un coin tranquille où passer la nuit, quelque part entre Sète et Agde...



Ce matin, réveil vers les 7h, pas très frais après une nuit passé dans la voiture dans une position pas tout à fait optimale. Après avoir passé un certains temps à émerger, je me rend à Bézier pour visiter la ville. Je découvre notamment la cathédrale Saint Nazaire et monte jusqu'à son clocher ouvert au public. De là-haut, on a une vue impressionnante sur les pays alentours.










Je découvre un peu de l'histoire des Cathares, ces chrétiens dissidents mal vus par l'Eglise qui organisa une croisade punitive et massacra le 22 juillet 1209 entre 15000 et 22000 personnes à Béziers avant de continuer sa route vers Carcassonne. Tant qu'à faire me dis-je, autant faire de même. M'épargnant le rude tâche d'une hécatombe, je reprends néanmoins le volant de ma 206 et repars en direction de la fameuse ville fortifiée.

Sur le chemin, j'aperçois un panneau : "Narbonne plage". C'est pas tout ça, mais depuis le début des vacances, je n'ai toujours pas mis mon derrière dans l'eau salée moi ! Hop, petit crochet. Le paysage est magnifique, la route serpentes à travers les collines et le maquis jusqu'à parvenir à la mer. Je descend de la voiture et me prend de plein fouet un bourrasque : ça souffle fort. Et puis il y a de gros nuages gris vers le sud-est...






Bah, on ne va pas se laisser dégonfler pour si peu. Aussitôt, j'enfile mon short de bain, sort mon parasol et chausse mes claquette : en route vers la plage... luttant contre le vent, je parviens à progresser jusqu'à un endroit qui me convienne. Je tente d'ouvrir le parasol mais abandonne vite, comprenant que si j'insiste et reste accroché à l'objet, je risque de vite me retrouver à Valence sans rien avoir demandé. Puisque sur la plage c'est la tourment, je me décide à aller dans l'eau. Après avoir ensablé toutes mes affaires pour qu'elles ne partent pas avant mon retour, je me dirige vers le rivage. Un pied, deux pieds... ouh qu'elle est fraiche, ça me rappelle Dunkerque il y a deux ans à la même époque, avec moins d'usines autour heureusement. Puisant dans mes racines normandes, je trouve la force de piquer une tête, fais quelques brasse et ressort aussitôt. On se rince et on continue la route.

Je finis par arriver en début de soirée à Carcassonne. L'auberge de jeunesse se trouve en plein dans la vieille ville. Je gare donc la voiture aux pieds des remparts et m'y rends en marchant. Après une douche rapide et un repas partagé avec un serveur en mal de compagnie, je retourne en ville (la nouvelle, pas l'ancienne cette fois) pour voir un concert proche de la gare : les tambours du Bronx. Des gars qui tapent fort sur des barils en métal, en criant et en montrant leurs poils de torse... pas très fin mais ça avait le mérite d'être gratuit et de mettre un peu d'animation. En remontant vers la vieille ville, je profites des jeux de lumières qu'offrent les remparts et entends au loin un autre concert : une voix nasillarde et criarde se fait entendre... Tiens, Philippe Katerine se produisait ce soir dans les remparts. Après un dernier petit tour de nuit dans les ruelles de la vieille ville, je retourne à l'auberge. Je dormirai mieux ce soir et aurai tout loisir de visiter la ville demain.






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