lundi 11 juillet 2011

Montagne et musique (3/4)

Lundi 11 juillet 2011, Chambéry :

C'est aujourd'hui que commencent les choses sérieuses. Après une mise en bouche ultra-légère hier soir (la ViaFerrata du Bourget, que nous avions déjà réalisé ensemble, propose un joli panorama sur le lac et est une belle initiation pour des débutant mais elle ferait à peine augmenter la fréquence cardiaque d'un résident permanent de KFC ou McDo tellement elle est peu physique), nous avons prévus de nous faire les bras sur un jolie via cotée ED aujourd'hui. Mais avant, un peu de vélo pour nous échauffer : arrivés vers 10h30 au Revard (oui, 10h30, et alors, on est en vacances tout de même !), nous enfourchons les VTT. Après une petit montée de chauffe de 5km, nous attaquons la randonnée Gaz de France qui nous mènera jusqu'à Aix-les-Bains après plus de 20km de descente. Du vélo comme on l'aime avec de la boue, des trous, des trous dans la boues, et nous dans les trous. Bilan de la descente : un soleil dans une ornière avec une magnifique réception à plat ventre à l'arrivée, du mal à lâcher les freins mais de bonne sensations quand on y vient (oui, j'y suis un peu lyonnais) et des avants-bras bien remués par les vibrations.

Un fois bien remués, nous prenons la navette à la gare d'Aix-les-Bains pour remonter au Revard. De là, encore un peu de descente pour rejoindre la voiture puis nous repartons directement pour la Viaferrata voisine de Jules Carret, sur la commune de Saint Jean d'Arvey. Après une marche d'approche d'une petite heure, nous parvenons à la grotte à Carret qui marque le début de la via. La grotte tient son nom du député Chambérien Jules Carret qui, passioné d'archéologie, avait fait construire sa maison à l'entrée de la grotte de la Doria (nom d'origine de la grotte) pour consacré son temps à ses recherche. N'ayant pas trouvé grand chose, si ce n'est quelques ossements, un poignard exposé au musée Savoisien et des ciseaux exposés à Lyon, et malgré les 17m d'épaisseur de terre retirées, il finit par abandonner l'endroit qui ne deviendra jamais le musée qu'il espérait.

La grotte en tout cas est impressionnante. Mesurant au moins vingt mètres de haut à son entrée, elle s'enfonce horizontalement dans la falaise. Équipés d'un casque et d'une lampe, nous nous improvisons spéléo. Nous avançons prudemment sur le sol humide et sentons les degrés s'enfuir à chaque mètres. La grotte se rétrécie rapidement jusqu'à ce que nous devions nous courber. Puis le sol commence à descendre en pente douce. Pas équipés et pas fous non plus, nous nous arrêtons là.


Ce petit moment de fraîcheur était bienvenu car la suite s'annonce plutôt chaude : une cotation ED pour trois bon passage surplombant, ça a bien tiré dans les bras. Finalement, après tout ça, nous atterrissons dans un FFC de Chambéry pour nous repaitre d'acides gras et de sucre et recharger nos batteries car demain est un autre jour...



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