lundi 16 avril 2012

Voyage scolaire en Alsace (1/2)


Lundi 16 avril 2012, à 6h30, deux bus quittent le collège Olivier de la Marche de Saint Martin en Bresse avec à leur bord 73 élèves de troisièmes et six accompagnateurs à moitié parfait car seulement six (douze étant le nombre parfait comme chacun se doit de le savoir). Ils prennent la route de l'Alsace pour une excursion de deux jours.







Après un voyage sans histoire, le groupe arrive à Strasbourg aux environs de 11h30 et se rend dans le parc de l'Orangerie pour pique-niquer avant d'aller visiter le Parlement européen. Bien que la météo ne soit guère clémente, nous apprécions, les élèves comme les professeurs, la présence des nombreuses cigognes qui nichent dans le parc. Après ce moment de détente, nous franchissons l'Ill afin de nous rendre vers l'immense bâtiment de verre qui abrite le Parlement.
















L'architecture du bâtiment, extérieure comme intérieure est impressionnante. Nous pénétrons dans celui-ci, passons le portique de sécurité et faisons la rencontre de notre guide. Celui-ci nous mène à travers les couloirs lumineux du Parlement jusqu'à un hall où se trouve un grand drapeau de l'Europe ainsi que chacun des 27 drapeaux des pays membres. Il y a là aussi une maquette du bâtiment. 





Le guide nous fait un résumé de l'architecture du Parlement et de l'organisation de l'institution avant de se tourner vers les drapeaux. 





Il demande alors aux élèves s'ils savent pourquoi il y a douze étoiles sur le drapeau et leur (nous) apprend que c'est parce qu'il s'agit du nombre parfait (ce qui est une évidence étant donné que sigma12 = 2*12) puis désigne arbitrairement un élève pour aller lever successivement les 27 drapeaux afin de demander aux autres s'ils savent à quels pays ils appartiennent. 







Après cela, nous nous rendons dans une petite salle de réunion (où ont lieu des réunions). Là, notre guide prend la place d'honneur et se lance dans un discours qui, si l'une de ses collègues n'était pas intervenue pour lui demander de libérer la salle, nous aurait probablement tous achevé.









Heureusement, bien malgré lui, il nous mène au sommet de cette immense sphère  plaquée de chêne français (dixit le guide) et abritant l'hémicycle. 





Nous pénétrons alors dans ce haut lieu de l'institution européenne, totalement vide ce lundi de Pâques orthodoxe (la semaine de plénière commencerait demain mardi) mais particulièrement impressionnant.





L'hémicycle, comportant plusieurs centaines de sièges, est entouré d'une mur de lumière blanche presque surréaliste. Insérée dans celui-ci, les bureaux des interprètes des 23 langues parlées dans l'union. J'ai une petite pensée pour des amis qui m'avait un jour parlé de leur rêve d'accéder à de tels postes.











Nous prenons places dans une tribune réservée à la presse lors des séances parlementaires et notre guide reprends son discours. Je crains pour ma vie tant son débit incessant et sa manière de répéter six fois des affirmations qui sonnent creux irritent ma collègue qui commence à proférer à voix basse des menaces de défenestration à l'encontre de cet homme. Par ailleurs, le visage de plus en plus décomposé et les yeux exorbités de l'individu lors de son discours ne me rassurent guère.











J'essaie, afin de ne pas céder à la panique, de me concentrer sur l'organisation du lieu.

             



















Le guide parvient à la fin de son discours et nous quittons l'hémicycle. Nous rejoignons le rez-de-chaussée en empruntant l'escalier d'honneur, escalier à double révolution aux marches en marbres de Carrares...





Il est temps maintenant de rejoindre le bus pour se rendre à l'auberge de jeunesse en centre ville de Strasbourg. La journée n'est pas terminée car il faut encore gérer l'arrivée de nos 73 ados dans cet établissement. Heureusement, pas d'incident à déplorer, pas d'élève perdu et la possibilité de prendre une petite pause...



Il faut reprendre des forces, car demain nous allons parcourir les rues du centre ville avant de prendre la route pour un lieu bien moins joyeux : le camp de Natzwiller-Struthoff.



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