lundi 19 décembre 2011

Un week-end en Alsace






La scène se déroule un soir d'hiver, à quelques jours de Noël. Un groupe de jeunes gens, tous membres de l'Elite Nationale (de son sigle officiel : EN), marchait dans les rues désertes d'une ville sinistrée proche de la frontière allemande. Finement repus de spécialités alsaciennes, ils avançaient gaiement en quête de quelque taverne où trouver refuge. C'est alors qu'ils découvrirent ce triste spectacle :



Après plusieurs tentatives en vain pour le ranimer, ils durent se rendre à l'évidence : Mulhouse by night c'est tellement la loose que même les sapins de Noël ne le supportent pas...

Dès le lendemain, les survivants du petits groupe de membres de l'EN décidèrent de fuir la cité maudite vers le pays voisin, direction Fribourg (Freiburg eim Breisgau)


Au programme de la journée : weihnachtsmarkt, wurst, glüwhein, franziskaner, passage au Butlers, bretzels, meneles, heiss, pluie...












 
Après une bonne journée Fribourgeoise, le trio s'en retourne à Mulhouse. Afin d'affronter la morosité propre à la ville, un petit tour sur Chatroulette à la recherche d'âmes conviviales et lointaines s'impose. Après avoir croiser Snoop Dog, quelques polonaises et un nombre considérable de SNCBP (Système Nerveux Central de Beauf Pervers), un constat implacable s'impose : le monde va mal et puisqu'il en est ainsi, autant aller danser même si ce doit être dans une boite de Mulhouse.



Le réveil le lendemain matin (ou plutôt début d'après-midi) fut difficile. Moi-même (puisque je dois l'avouer, je faisais parti de ces pauvres bougres) étais harassé et démoralisé après avoir tenté toute la nuit de comprendre les mœurs étranges des occupants d'un night club situé dans une ancienne banque et dont certaines occupantes étaient vêtues de robes semblables à un assemblages de pages du Monde.
Après quelques efforts, nous parvenons à reprendre la route en direction de Strasbourg.



Nous arrivons dans la capitale alsacienne dans l'après-midi et nous lançons dans son marché de Noël.


Alors que Delfig était partie à la recherche d'un bretzel salvateur, une grand fille teinte en rousse attira mon attention. Elle marchait à travers le marché de Noël, arborant un sourire surfait et accompagnée d'hommes cravatés et de quelques photographes.
"Tiens, y a Miss France qui arrive" dis-je à Cyril.

Pas vraiment conscient sur le coup que, bien qu'ayant une fausse couleur, la demoiselle possédait une certaine popularité auprès d'une certaine tranche de la population (celle qui regarde TF1, la ferme célébrité, le juste prix et qui pense que Barbie est l'idéal féminin), je tarde à sortir mon appareil et avant même que je termine ma phrase, une vingtaine de badauds se sont déjà placés entre moi et la miss... dommage, je suis sûr que j'aurais pu la vendre cher à certains de mes élèves cette photos.

Du coup, on a juste eu le temps d'un petit bonjour, même pas un moment pour bavarder. Mais bon, au vue de ses récentes interventions télévisées, je ne suis pas sûr qu'on ait manqué grand chose...



Aussi, plutôt que de suivre la miss, nous nous dirigeons vers une autre rousse, bien plus authentique celle-là, la cathédrale de Strasbourg.




Comme à chacun de mes passages sur la place de la Cathédrale de Strasbourg, je croise le ménéstrel Luc Arbogast à la voix toujours aussi hors normes.

Stella Splendens by Luc Arbogast on Grooveshark























Après une bonne promenade dans les rues de Strasbourg et un petit arrêt au Bert'Hom, nous nous mettons en quête d'un lieu où manger. Malheureusement, la plupart des restaurants affichent complet (notamment la fameuse Cloche à Fromage, qui contient la plus grande cloche à fromage du monde inscrite au Guiness Book des records de 1989). Nous allons finalement dans un petit resto indien fort sympathique, certes pas très typique (bien que leur carte, plus longue que la constitution européenne, comportait également des spécialités alsaciennes) mais très bon, avant de retourner à Mulhouse pour notre dernière nuit alsacienne.



2011-12-16 au 19 WE en Alsace

2 commentaires:

  1. parait que les EN deviennent des SNCBP avec l'âge... je vois que tu deviens fan des tête de peluche empaillées! J'aurais du ramener un moose du yellowstone!

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  2. J'espère bien qu'on ne finira pas comme ça, ce serait bien triste. Sinon pour les têtes, je ne compte pas en faire collection et puis un moose est bien loin d'avoir le charme de Rodolphe ;)

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