samedi 6 octobre 2012

Nuit Blanche de Paris



Après quatre bonnes heures de TER, un petit kilomètre à pieds entre Bercy et gare de Lyon puis un petit bout de RER, me voilà arrivé dans cette commune au nom qui fait rêver : Sartrouville. A croire que je suis destiné à séjourner dans les communes aux noms les plus scabreux de la région parisienne chaque fois que je viens visiter un ami habitant près de la capitale (la dernière fois, j'étais à Fourqueux). Je retrouve là mon ami Pierrot qui, à défaut de me prêter sa plume, me prête sa piaule.
Après une légère collation (une vingtaine de sushis, demi-douzaine de brochettes, des raviolis, des beignets, des nouilles... c'est sympa les jap à volonté à Sartourville), nous retournons vers le RER A pour que j'aille à Paris visiter quelques musées. Il semble y avoir beaucoup de monde devant la gare de RER... mais avant de poursuivre, précisons que le RER A est la ligne la plus chargée du réseau express régional d'Île de France avec 309,36 millions de voyageurs en 2011, soit environ 1,14 millions de passagers par jour ouvrable, ce qui fait d'elle l'une des lignes les plus dense au monde et la plus dense d'Europe.
...
"Un accident voyageur est responsable de l'arrêt du trafic pour une durée de deux heures minimum..."
Sartrouville sera votre tombeau !



Bref, l'après-midi musées parisien se transforme en après-midi copies dans le foyer SNCF de Sartrouville. Nous guettons désespérément par la fenêtre de Pierre donnant directement sur les voies (à lui de vous faire préférer le train) la reprise du trafic. Après près de trois heures de travail intensif et deux copies corrigées, je pars en éclaireur. Le trafic redémarre lentement et je parviens à Châtelet aux environs de 18h30.

Je ne l'avais pas prévu mais je suis venu à Paris à l'occasion de la Nuit Blanche : des parcours artistiques vous entraînant dans les rues de la capitale jusqu'à sept heures du matin.


Paul André Fortier par mairiedeparis

J'avais appris le matin même qu'une amie, Nawel Oulad (allez voir ce qu'elle fait, c'est vraiment bien ;) ), rencontrée lors de Chalon dans la Rue participerait à une performance de danse contemporaine au 59 rue Rivoli. L'évènement fut certainement l'un de mes moments préférés de la soirée : malgré une attente de plus de trois quarts d'heure devant l'endroit, heureusement occupé par la dégustation d'un merveilleusement gras bokit à la morue et quelques acras accompagnés d'un soda Royal au Kampane (on ne sait toujours pas ce que c'est...) achetés à la Kaz, fast food antillais du coin (et premier de Paris), je fus ravis de découvrir cette friche artistique qui me rappela fortement le  regretté Tacheles de Berlin, en certes moins vaste et moins fourni.


La nuit nous entraîne ensuite au fils des rues et des monuments. Finalement, il était assez difficile de savoir où se diriger mais le hasard de nos déambulations nous amena à assister à la projection en plein air d'un film d'animation fort bien réalisé, Logorama, confortablement assis dans des transats ou encore à croiser un navire de flamme voguant sur la Seine :



La soirée s'est terminée dans un pub aux pintes au prix exorbitants mais au groupe rock faisant des reprise très réussies et à l'ambiance plus que sympathique.
Après un retour bien embrumés dans le RER A et une petite nuit/matinée, nous sommes retournés à Paris pour la visite des catacombes... malheureusement fermés pour panne de ventilation. Deuxième fail du week-end. Qu'importe, marcher dans les rues de Paris est déjà un spectacle en soit et la pluie nous a quitté pour ce dimanche.

Diaporama Kizoa : Sartrouville puis Paris - Diaporama

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