jeudi 31 mars 2011

Légère fatigue

Aujourd'hui :
13h21 : Je sors du Centre Régional de Documentation Pédagogique, un peu en avance sur l'horaire prévu. La dernière épreuve de l'écrit de l'agrégation externe de SVT se termine à 14h, comme les deux précédentes. Mais la fatigue et mon manque de préparation ont eu raison de ma patience au bout de ces trois jours. 
Je me dirige sous la pluie vers ma voiture garée quelques mètres plus loin, branche le GPS et descend les pentes de la Croix-Rousse en direction du Nord et de l'A6.
14h00 : Coup de fil de mon collège de rattachement. Monsieur l'inspecteur les a contacter, il passe me rendre visite jeudi prochain.
...

Pas prêt, pas l'envie et pas la confiance en moi... et puis j'avais d'autres projets pour le week-end que de préparer ce dossier. Mais bon, je m'attendais à la visite et cette attente commençait à se faire longue. Et puis, c'est certainement mieux comme ça, ça m'aidera à remettre de l'ordre dans mes priorités.

"Ya pluka !" Si quelqu'un a de la motivation à revendre, je suis preneur.

Moment de repos, au bord fleuve, qui lui se laisse aller sans plus de questions.

dimanche 13 mars 2011

Sur les pistes de Chamrousse

Jeudi, 13h30, je descends dans mon antre. Quelques bulletins à remplir, et c'est parti pour un maxi week-end. J'embarque sur les coups de 15h, direction l'Isère, le massif de Belledone, Chamrousse. Le ciel est d'un bleu limpide depuis plusieurs jours déjà. Après la grisaille persistante de l'hiver, cette semaine azure est comme un renaissance.


Quelques heures plus tard, les embouteillages grenoblois passés, j'attaque la montée pour Chamrousse. Les courbes s'enchaînent et la neige commence à apparaitre dans les près alentours. J'arrive enfin à la station et trouve facilement l'immeuble dans lequel Florian et Adeline ont pris une location pour la semaine, juste au pieds des pistes. Florian m'accueille au pieds de l'immeuble et nous montons rejoindre Adeline dans le studio. S'en suit une bonne petite fondu riche en sulfites puis nous allons faire un tour dehors. Il 21h bien passée et le soleil a disparu depuis longtemps. La capitale iséroise brille violemment juste en contrebas. Cela me rappelle ma fraiche nuit au sommet de la dent de Crolles l'été passé.
Nous nous dirigeons vers les pistes afin de couper en direction de la galerie commerciale de la station. située  plus bas. Marcher sur la neige, sous le ciel scintillant et dans le calme de la montagne... petit moment de bonheur intérieur. Nous faisons un petit tour rapide dans la galerie, puis je prends mon forfait pour le lendemain et nous remontons au studio. Il est tant d'aller se coucher, la journée du lendemain s'annonce sportive et la fondue nous a bien claqué.
Galerie commerciale de la station de Chamrousse

Seul dans un lit double, c'est triste mais tellement confortable. Après une bonne nuit de sommeil, frais et dispo, la fondue parfaitement digérée, me voilà prêt à aller affronter les pentes. Un rapide coup d'oeil par la fenêtre annonce déjà la couleur : grand bleu.
Vue sur Grenoble depuis le studio


Il ne reste plus qu'à chausser les skis et c'est parti pour une journée de glisse. La première descente nous met en garde, le manteau neigeux, peu épais, est dur comme du béton. Heureusement, la température s'adoucit rapidement et la neige s'améliore au cours de la journée, malgré quelques cailloux affleurant ça et là, nous permettant de profiter de la quasi totalité du domaine skiable.

Entre champs de bosses et boarder cross, la journée a été bien remplie et s'est déroulée sans incident... jusqu'à la dernière descente puisque Florian, démotivé à l'idée du paquet de copies de TermS à corriger avec la rentrée approchant, a sacrifié son pouce droit dans dans une chute faisant suite à une tentative d'attentat à ma personne à l'aide d'une boule de neige. Suite à tous ces efforts et toutes ces émotions, nous avons été profiter des derniers rayons de ce soleil, printanier avant l'heure, sur une terrasse de la station tout en dégustant une bonne crêpe accompagnée d'une Clairette tirée du sac.

dimanche 6 mars 2011

Carnaval de Chalon-sur-Saône

Double effet kiss cool aujourd'hui : dimanche et dernier jour des vacances de février. Heureusement, le soleil est venu pour nous soutenir le moral et surtout, le carnaval de Chalon sur Saône a rendu cette veille de rentrée plutôt festive.

Le défilé a débuté aux alentours de 14h30 dans les rues du centre ville de Chalon.
Je retrouve Marie-Laure et Alejandro, ainsi que d'autres amis, pour assister à la cavalcade. Nous profitons du beau temps pour profiter de la terrasse d'un café en attendant l'arrivée des chars. La vue, si proche, d'un stand de churros me fait succomber et je commande une douzaine de beignets. Le faible  appétits de mes camarade m'impose d'en ingurgiter  presque une dizaine. J'étais entrain d'engloutir le dernier quand le premiers chars du défilé s'est présenté devant la terrasse du café. Explosion de couleurs, de rythmes festifs et de confettis : une bataille de confettis éclate bientôt dont le dénouement ne laissera aucun vainqueur mais bon nombre de ces petits morceau de papier nichées dans les moindres replis des victimes de ce conflit carnavalesque.
Une fois la fête terminée, nous sommes allés faire un tour à la fête foraine, proche du parc des biches. Nous sommes alors montés à bord d'un de ces grands manèges qui vous élèvent dans les airs, vous retournent, vous font tourner à toute vitesse, vous secouent, vous assourdissent et vous abasourdissent puis vous déposent au sol dans un état proche de l'anémie, un peu retourné et avec l'intime conviction que le neuvième churro étaient de trop. S'en est suivi un passage dans le train fantôme de la vogue et sa séance de chatouillis à coup de tronçonneuse.



Le soir venus, nous nous sommes retrouvés sur le bord de Saône pour assister à la dictée de la sentence et à l'exécution du vieux carnaval, lequel a été brûlé et pendu depuis le pont Saint Laurent, puis à un feu d'artifice tiré depuis la rive opposée.

vendredi 4 mars 2011

Mi bloggito es nacido

Afin que ceux qui le souhaitent puissent me suivre dans mes déplacements, mes humeurs et mes évolutions, j'inaugure ce bloggito afin de communiquer tout cela de manière plus personnelle et chaleureuse que ne le fait le livre-visage.

mercredi 2 mars 2011

De passage à Strasbourg

Après une semaine passée en Allemagne, le départ de Heildelberg s'est fait difficilement. Dans le train pour Karlsruhe, mon esprit était pensif. Heureusement, le ciel était d'humeur joyeuse, ensoleillé, comme pour me rassurer et me consoler : demain sera radieux, profite de ces instants et ne te pose pas plus de questions pour aujourd'hui.

Mon passage à Strasbourg, ville que j'affectionne particulièrement, m'a quelque peu conforté dans cette élan. Pourtant, les messages que les murs de la vieilles villes chuchotaient me rappelaient souvent à mes pensées.