mardi 27 décembre 2011

Broken, back from the mountain

La nuit sombre me prive de tout paysage et je rage d'avoir oublié le livre que mon père m'avait prêté, sur le banc de cette gare, de m'en être aperçu seulement une fois bien installé dans ce train, d'être descendu en vitesse puis d'être remonté en urgence à l'annonce de la fermeture des portes sans avoir pu reprendre l'ouvrage.
Un peu de fatigue, un peu de blues, une chanson trop négative dans les oreilles qui me rappelle de tristes regrets et me voilà bien mal embarqué. 

Losing a Friend by The Cardigans on Grooveshark


Heureusement, je me reprends rapidement et jette un œil aux photos prises ces derniers jours.




Après un Noël en famille en Maurienne, j'ai passé la journée dans le massif des Bauges, sur les pistes de la station des Aillons-Margériaz. La découverte de cette station est une bonne surprise pour moi et une bonne alternative aux stations grenobloises. Assez grande et disposant surtout de pas mal de passages hors-piste facilement accessibles et praticables quand les conditions s'y prêtent (attention toutefois aux gouffres et crevasses cachées sous la puff...), elle se situe à environ trois quarts d'heure de Chambéry.
Arrivés sur les pistes aux alentours de midi (le réveil a été un peu difficile suite à une générosité exacerbée de mon hôte la veille au soir), nous mangeons un sandwich et chaussons nos planches pour une bonne après-midi de glisse sous le soleil.


A l'issue de cette journée, Adeline et Flo m'ont déposé devant la gare de Chambéry avant de repartir pour de nouvelles aventures alpines (il était sujet de raclette et de fondue à mon souvenir). J'ai donc réservé mon billet et, disposant de plus d'une heure avant le départ du train, suis allé faire un tour en ville.

Palais de Justice de Chambéry

Fontaine aux éléphants


Bien qu'étant située à à peine une heure de mon pays d'origine, je n'ai jamais vraiment pris le temps de visiter la capitale savoyarde. C'est ainsi que j'ai pu voir  pour la première fois les fameux quatre sans culs, cette fontaine officiellement appelée la fontaine aux éléphants. Chargé comme une bête de somme avec mes sacs, mes chaussures et ma paire de ski, je ne prolonge pas plus la visite et m'en retourne à la gare après m'être trouvé de quoi grignoter (salade poulet-tomate et tarte au citron, on a connu pire ^^). Mon train ayant un retard "inattendu" de  vingt minutes, il me reste du temps à tuer. Je m'assois donc dans un coin de la gare et feuillette quelques pages du roman emprunté à mon père. Comme la fatigue commence à me rattraper, je finis par poser le livre à côté de moi et à somnoler... il est l'heure, mon train entre en gare. Je monte et m'installe au chaud... Le train démarre and I'm loosing a book but got some more good souvenirs.


Noël en Maurienne

Margériaz 2011

Chambéry by night

lundi 19 décembre 2011

Un week-end en Alsace






La scène se déroule un soir d'hiver, à quelques jours de Noël. Un groupe de jeunes gens, tous membres de l'Elite Nationale (de son sigle officiel : EN), marchait dans les rues désertes d'une ville sinistrée proche de la frontière allemande. Finement repus de spécialités alsaciennes, ils avançaient gaiement en quête de quelque taverne où trouver refuge. C'est alors qu'ils découvrirent ce triste spectacle :



Après plusieurs tentatives en vain pour le ranimer, ils durent se rendre à l'évidence : Mulhouse by night c'est tellement la loose que même les sapins de Noël ne le supportent pas...

Dès le lendemain, les survivants du petits groupe de membres de l'EN décidèrent de fuir la cité maudite vers le pays voisin, direction Fribourg (Freiburg eim Breisgau)


Au programme de la journée : weihnachtsmarkt, wurst, glüwhein, franziskaner, passage au Butlers, bretzels, meneles, heiss, pluie...












 
Après une bonne journée Fribourgeoise, le trio s'en retourne à Mulhouse. Afin d'affronter la morosité propre à la ville, un petit tour sur Chatroulette à la recherche d'âmes conviviales et lointaines s'impose. Après avoir croiser Snoop Dog, quelques polonaises et un nombre considérable de SNCBP (Système Nerveux Central de Beauf Pervers), un constat implacable s'impose : le monde va mal et puisqu'il en est ainsi, autant aller danser même si ce doit être dans une boite de Mulhouse.



Le réveil le lendemain matin (ou plutôt début d'après-midi) fut difficile. Moi-même (puisque je dois l'avouer, je faisais parti de ces pauvres bougres) étais harassé et démoralisé après avoir tenté toute la nuit de comprendre les mœurs étranges des occupants d'un night club situé dans une ancienne banque et dont certaines occupantes étaient vêtues de robes semblables à un assemblages de pages du Monde.
Après quelques efforts, nous parvenons à reprendre la route en direction de Strasbourg.



Nous arrivons dans la capitale alsacienne dans l'après-midi et nous lançons dans son marché de Noël.


Alors que Delfig était partie à la recherche d'un bretzel salvateur, une grand fille teinte en rousse attira mon attention. Elle marchait à travers le marché de Noël, arborant un sourire surfait et accompagnée d'hommes cravatés et de quelques photographes.
"Tiens, y a Miss France qui arrive" dis-je à Cyril.

Pas vraiment conscient sur le coup que, bien qu'ayant une fausse couleur, la demoiselle possédait une certaine popularité auprès d'une certaine tranche de la population (celle qui regarde TF1, la ferme célébrité, le juste prix et qui pense que Barbie est l'idéal féminin), je tarde à sortir mon appareil et avant même que je termine ma phrase, une vingtaine de badauds se sont déjà placés entre moi et la miss... dommage, je suis sûr que j'aurais pu la vendre cher à certains de mes élèves cette photos.

Du coup, on a juste eu le temps d'un petit bonjour, même pas un moment pour bavarder. Mais bon, au vue de ses récentes interventions télévisées, je ne suis pas sûr qu'on ait manqué grand chose...



Aussi, plutôt que de suivre la miss, nous nous dirigeons vers une autre rousse, bien plus authentique celle-là, la cathédrale de Strasbourg.




Comme à chacun de mes passages sur la place de la Cathédrale de Strasbourg, je croise le ménéstrel Luc Arbogast à la voix toujours aussi hors normes.

Stella Splendens by Luc Arbogast on Grooveshark























Après une bonne promenade dans les rues de Strasbourg et un petit arrêt au Bert'Hom, nous nous mettons en quête d'un lieu où manger. Malheureusement, la plupart des restaurants affichent complet (notamment la fameuse Cloche à Fromage, qui contient la plus grande cloche à fromage du monde inscrite au Guiness Book des records de 1989). Nous allons finalement dans un petit resto indien fort sympathique, certes pas très typique (bien que leur carte, plus longue que la constitution européenne, comportait également des spécialités alsaciennes) mais très bon, avant de retourner à Mulhouse pour notre dernière nuit alsacienne.



2011-12-16 au 19 WE en Alsace

samedi 10 décembre 2011

Fêtes des Lumières 2011



Pour cette édition 2011 de la fête des Lumières, nous avons pris la route depuis Chalon avec Alberto, Laura, Delfig et Maxime. Encore un bon moment passé dans la capitale des Gaules. Lyon me manque au point que même me retrouver dans la foule est un plaisir.

L'après-midi et la soirée sont passés en un éclair, tout en couleurs.








2011-12-10 Fête des Lumières 2011

samedi 26 novembre 2011

Comment je suis devenu voyageur...

 

Depuis plus d'un an maintenant que j'habite à Chalon sur Saône, je n'avais toujours pas mis les pieds dans Dijon (à l'exception de quelques formations à l'IUFM). Ce samedi 26 novembre, les Ogres de Barback y sont de passage, accompagnés de la Rue Kétanou et de Zebda. Une bonne occasion de remédier à cette impasse touristique sur la capitale bourguignonne.
COMMENT JE SUIS DEVENU VOYAGEUR by Les Ogres de Barback on Grooveshark
















Je débarque dans la cité des Ducs de Bourgogne en milieu d'après midi, après avoir eu quelques difficultés à sortir du brouillard suite à une nuit un peu courte et sèche. Arrivé aux abords de la zone d'activité de la Toison d'Or, je dépose ma coche sur le parking encore vide du Zénith, juste au bord de la voie de tramway malheureusement encore en travaux, et me mets en quête d'un bus pour le centre-ville. J'ai eu la bonne idée de garder en main mon GPS, ce qui étant donné le peu de temps que j'ai devant moi, m'évite l'habituelle recherche d'un office du tourisme pour me procurer un plan de ville.



Je retrouve ainsi facilement Sylvie, une amie de Chalon, venue aussi voir le concert et déjà sur Dijon avec quelques amis. En chemin, je fais un passage devant l’Église Notre-Dame de Dijon et vois enfin la fameuse chouette dont tout le monde m'a parlé. Phobie de la contamination ou simple refus de participer à l'érosion accélérée d'un pauvre volatile sculpté pour un pratique populaire superstitieuse et somme toute ridicule, je ne caresse pas l'animal et me contente d'en faire un cliché avant de poursuivre mon chemin.


Passage devant les halles, je zappe le palais des ducs (vais être obligé d'y retourner) puis retrouve tout le petit monde dans un café.



Après le petit tour dans Dijon et un verre pris au café de l'Imprimerie (à la déco sympa, près de l'Arc de Triomphe, mais dont le nom va bientôt changer pour "l'Edito"), je me laisse embarquer pour le retour au Zénith. 







En avant la musique ! On commence avec Zebda, le groupe de joyeux toulousains qui revient sur scène et lance un nouvel album après une longue absence.




Perso, ce n'est pas trop ma tasse de thé mais ils ont de l'énergie à revendre et des messages à faire passer.

La Rue Kétanou succède au trio du pays d'Oc. Armés seulement d'un accordéon et de deux guitares sèches, ils viennent partager leur bonne humeur et leurs chansons joyeuses devant un Zénith empli de plus de 6 000 personnes comme s'il s'agissait du petit bistrot du coin. Certains leur reprocherons un certain manque de recherche (le vieux répertoire a pas mal tourné) mais malgré tout le public a bien suivi et pour ma part j'accroche toujours autant à l'esprit...

Ma Faute A Toi by La Rue Kétanou on Grooveshark





















Enfin, arrivent les quatre frères et sœurs et leur collection d'instruments... Fred et sa fratrie ont encore donné de la voix et de l'émotion.









 Un bon spectacle encore une fois, avec même un petit numéro d'acrobate au milieu.


Bref, pas déçu du voyage.

2011-11-26 Dijon
2011-11-26 Concert des Ogres au Zénith de Dijon